L’été est toujours synonyme de soldes et de bonnes affaires pour les amateurs de shopping. Cependant, la météo et le coût de la vie peuvent jouer un rôle crucial dans les ventes au détail du mois de juin. Comment ces facteurs impactent-ils nos habitudes de consommation et la fin des soldes estivales ? Réponse dans cet article qui vous dévoilera les dessous du commerce en période estivale !
Quand le climat s’en mêle dans le monde du shopping #
Ah, l’été! Saison des promenades ensoleillées et des barbecues dans le jardin, n’est-ce pas ? Et bien, il semble que le mois de juin dernier n’ait pas reçu le mémo. En effet, un froid peu habituel a saisi le Royaume-Uni, ce qui a eu pour effet de refroidir également l’enthousiasme des acheteurs. Les amateurs de mode et de jardinage ont particulièrement ressenti cette onde glacial. Des rayons normalement dévalisés de vêtements légers et d’outils de jardin sont restés étonnamment pleins. Même l’inflation, qui avait commencé à se calmer, n’a pas suffi à inciter les consommateurs à ouvrir leurs portefeuilles.
Tendances de consommation impactées par les caprices du ciel #
Les ventes de catégories sensibles à la météo, telles que les vêtements et les chaussures, ainsi que le bricolage et le jardinage ont subi des chutes notables. Et c’est plutôt logique, quand on y pense : qui a besoin de sandales ou de shorts quand le thermomètre fait grise mine ? Cette dynamique a marqué un net contraste avec les achats frénétiques de l’année précédente à la même époque, où une vague de chaleur avait boosté les dépenses des consommateurs.
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Des prix plus doux n’ont pas suffi à séduire les consommateurs #
Même si l’inflation a retrouvé un niveau « normal » pour le pays, les prix à la consommation restent élevés, piquant douloureusement le pouvoir d’achat des ménages. Les dépenses avec les cartes bancaires ont connu une baisse de 0.6% en juin, une première depuis le début de 2021, signalant que même les soldes et les promotions n’ont pas réussi à encourager les dépenses habituelles de cette période estivale.
Un secteur qui garde le moral : l’industrie du divertissement #
Par contre, tout n’est pas morose dans le paysage de la consommation britannique. Le secteur de l’entertainment semble défier les tendances générales, avec une croissance robuste des dépenses dans les pubs, les services de livraison de repas et les plateformes de streaming digital. Ce phénomène montre que même en périodes de serrage de ceintures, les consommateurs trouvent toujours le moyen de se détendre et de s’évader grâce à des activités de loisir.
Un rayon de soleil grâce à l’actualité sportive #
La BRC reste optimiste quant à une remontée des ventes au cours des prochains mois, soutenue par des événements comme le tournoi de football Euro 2024. Les ventes d’électronique ont déjà vu des signes de reprise, les fans de football se préparant à vivre les matchs dans les meilleures conditions visuelles et sonores possibles. L’espoir demeure que, avec l’amélioration des conditions météorologiques et le plein élan de la saison sociale d’été, les dépenses reprennent finalement de la vigueur.
En conclusion, malgré un début d’été en demi-teinte, l’optimisme n’est pas totalement perdu. Les commerçants espèrent encore redresser la barre et transformer ces nuages en opportunités de ventes ensoleillées.